Jusqu’à l’âge de 7 ans un enfant au Brésil est laissé à la charge de sa municipalité. Bien souvent, dans les régions les plus pauvres, les municipalités n’ont pas les moyens (ou ne se donnent malheureusement pas toujours les moyens) d’ouvrir des écoles de pré-scolarisation. Nous ne pouvons pas laisser les enfants sans savoir lire et écrire, indépendamment des conditions de vie de chacun d’entre eux...

L’Association Santa Vitória a créé une école pré-infantil dans le grand village de Santa Vitória, dans l’Etat du Maranhão au Brésil, à quatre heures d’une route tortueuse de la première ville. Pendant les cinq mois de période des pluies, la route est impraticable et laisse difficilement passer quelconque moyens de transport. A Santa Vitória il n’y a pas de médecin.

Les enfants apprennent en priorité à lire et à écrire. Le respect de l’autre, l’éveil moteur ou encore l’hygiène sont des éléments tout autant appliqués dans l’école. Notre travail est aussi de renforcer le lien social à travers la santé. Les enfants sont pris en charge en cas d’urgence et les familles sont suivies pour des conseils santé ou en ce qui concerne les différentes formes de prévention.

12.9.08

Les émotions d'une belle aventure.

Quel joli mois de mai...
Nous avons reçu la visite de Michel et Nicole, un couple de français qui vivent à Côme.
En plus d’un excellent tour touristique, où ils ont fait connaissance avec les beautés cachées du Maranhão (Lençóis maranheses), la finalité du voyage était de découvrir notre école “Robin Hood”, l’équipe et les 56 petits adorables protagonistes.

Ce fut une très belle rencontre, où l'émotion a encore dépassé toute forme de rationalité ! Ou lorsque notre monde, dit civilisé, rencontre un monde lointain et perdu.
Les enfants et notre équipe avaient prévu l'accueil : une chanson spécialement pour eux, deux enfants de l'école ont lu un texte d'amitié, écrit par tous... et beaucoup d’amour, quelques larmes de crocodile, beaucoup de tentatives de communication, d’infinis sourires.

Tout n'avait pourtant pas très bien commencé. La saison des pluies avait décidé de faire des heures supplémentaires et la route était encore véritablement endommagée. A l’aller, la voiture s'est embourbée trois fois, et a fini par casser… C’est une autre voiture qui a dû venir nous chercher !
Mais c’était peu de choses par rapport au retour, où le chauffeur a dû inventer, au milieu de la forêt, un nouveau réservoir d'essence !!
Nous avons ainsi mis 7 heures de voyage pour rejoindre Barra do Corda, au lieu des habituelles 3 heures.

L'Association, l'école, l'équipe et surtout les enfants, remercient de tout leur coeur Michel et Nicole :
« Vous êtes si peu à s’être aventurés dans notre communauté, votre présence a été pour tous un grand moment de joie et de fraternité, inoubliable ».





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