Jusqu’à l’âge de 7 ans un enfant au Brésil est laissé à la charge de sa municipalité. Bien souvent, dans les régions les plus pauvres, les municipalités n’ont pas les moyens (ou ne se donnent malheureusement pas toujours les moyens) d’ouvrir des écoles de pré-scolarisation. Nous ne pouvons pas laisser les enfants sans savoir lire et écrire, indépendamment des conditions de vie de chacun d’entre eux...

L’Association Santa Vitória a créé une école pré-infantil dans le grand village de Santa Vitória, dans l’Etat du Maranhão au Brésil, à quatre heures d’une route tortueuse de la première ville. Pendant les cinq mois de période des pluies, la route est impraticable et laisse difficilement passer quelconque moyens de transport. A Santa Vitória il n’y a pas de médecin.

Les enfants apprennent en priorité à lire et à écrire. Le respect de l’autre, l’éveil moteur ou encore l’hygiène sont des éléments tout autant appliqués dans l’école. Notre travail est aussi de renforcer le lien social à travers la santé. Les enfants sont pris en charge en cas d’urgence et les familles sont suivies pour des conseils santé ou en ce qui concerne les différentes formes de prévention.

6.5.09

"Extrèmement triste.."

Depuis son élection en 2002, le Président n’avais jamais rendu de visite officielle à São Luis.

Lula est arrivé hier à São Luís avec le ministre des Mines et de l'Énergie, Edison Lobão le ministre des Transports, Alfredo Nascimento ainsi que le Ministre des villes, Márcio Fortes.
Accompagnés du Gouverneur Roseana Sarney, ils ont survolés pendant plus de deux heures les régions les plus atteintes.

« Extrèmement trite »... Les premiers mot du Président lors de la découverte des zones sinistrées.
Lula s'est dit impressioné. « Ce que j'ai vu est un État entier pratiquement tout inondé », a t’il dit.
Pour mémoire, le Maranhão est grand comme la France.

Le président Luiz Inácio Lula da silva a annoncé que le Gouvernement Fédéral allait travailler conjointement avec le gouvernement de l'État. « Nous travailleront avec beaucoup de ténacité pour retirer toutes ces personnes de l'isolement. Nous ferons tout ce qui est nécessaire, le plus rapidement possible. Il ne manquera pas de la part du Gouvernement Fédéral, de l’argent pour que les gens puissent retourner à vivre normalement », a t’il affirmé, après avoir survolé les villes plus atteintes par les pluies.

Lula a garanti que le gouvernement sera présent dans ces régions avec une assistance d’urgence jusqu'à ce que la saison des pluies se termine. « C'est important de savoir ce que nous devons faire dans un moment comme celui-là : dans premier temps, nous privilégierons l’envoi de nourriture et l’aide sanitaire. Après les pluies, nous ferons les réparations. Je sais qu’il y a urgence, mais on ne peut rien reconstruire tant que la pluie ne s'arrêtera pas. Après les pluies, le Gouvernement Fédéral fera tout ce qui lui sera possible pour récupérer le Maranhão », a t’il assuré.

Pour Roseana Sarney, la situation est pire encore par rapport à ce qu’elle avait découvert la semaine dernière, quand elle a visité pour la première fois les secteurs atteints. Selon elle, 50 villes maranhense déjà sont dans situation d'urgence.

Le Ministre Lobão a révélé un autre facteur préoccupant : 180 localités sont sans réseau d’électricité.

Les pluies qui atteignent le Maranhão depuis avril, ont déjà touché plus de 154 000 personnes.
De plus en plus de routes sont coupées. Il devient impossible de rejoindre la Capitale de l’État, São Luis.
Lundi, les fleuves Mearim et Itapecuru Mirim sont montés d’environ 60 centimètres dû à de fortes pluies qui ont atteint les régions nord, nord-est et central de l'État.