Jusqu’à l’âge de 7 ans un enfant au Brésil est laissé à la charge de sa municipalité. Bien souvent, dans les régions les plus pauvres, les municipalités n’ont pas les moyens (ou ne se donnent malheureusement pas toujours les moyens) d’ouvrir des écoles de pré-scolarisation. Nous ne pouvons pas laisser les enfants sans savoir lire et écrire, indépendamment des conditions de vie de chacun d’entre eux...

L’Association Santa Vitória a créé une école pré-infantil dans le grand village de Santa Vitória, dans l’Etat du Maranhão au Brésil, à quatre heures d’une route tortueuse de la première ville. Pendant les cinq mois de période des pluies, la route est impraticable et laisse difficilement passer quelconque moyens de transport. A Santa Vitória il n’y a pas de médecin.

Les enfants apprennent en priorité à lire et à écrire. Le respect de l’autre, l’éveil moteur ou encore l’hygiène sont des éléments tout autant appliqués dans l’école. Notre travail est aussi de renforcer le lien social à travers la santé. Les enfants sont pris en charge en cas d’urgence et les familles sont suivies pour des conseils santé ou en ce qui concerne les différentes formes de prévention.

22.3.12

Une rentrée scolaire en “demi-teinte”

Au Brésil, peu à peu, les écoles reprennent leurs activités. La rentrée scolaire, en fonction des établissements, s’effectue entre mi-février et mi-mars.
Nous avons choisi d’accueillir les enfants plus tôt que d’habitude, le lundi 13 février.

Cette nouvelle année scolaire est marquée par une diminution du nombre d’élèves à l’Escolinha. Après avoir été en constante augmentation depuis les grands débuts et avoir terminé avec 80 enfants l’année dernière, nous ne comptons que 66 enfants en ces premiers jours de rentrée (chiffre amené à légèrement évoluer dans les prochaines semaines).
La raison de cette baisse d’effectif est due à la fermeture du cours de soutien pour les enfants de 7-8 ans. Ces enfants qui quittaient notre école mais qui avaient encore besoin, deux heures par jour, de fortifier leurs bases et de ne pas quitter trop brutalement le cocon chaleureux et familial représenté par notre école et notre équipe.
Nous avons fermé cette classe, faute de moyens. Les difficultés économiques rencontrées en Europe se répercutent sur nos projets, les donations sont en baisse et, si nous voulons que l’école perdure, nous sommes en devoir de contrôler notre budget.
C’est une triste nouvelle mais je ne désespère pas, si nous recevions des aides dans les prochains mois, de rouvrir cette classe pendant l’année scolaire (cours très demandés par les parents qui souhaiteraient que leurs enfants ne quittent jamais notre école !).

                          

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