Jusqu’à l’âge de 7 ans un enfant au Brésil est laissé à la charge de sa municipalité. Bien souvent, dans les régions les plus pauvres, les municipalités n’ont pas les moyens (ou ne se donnent malheureusement pas toujours les moyens) d’ouvrir des écoles de pré-scolarisation. Nous ne pouvons pas laisser les enfants sans savoir lire et écrire, indépendamment des conditions de vie de chacun d’entre eux...

L’Association Santa Vitória a créé une école pré-infantil dans le grand village de Santa Vitória, dans l’Etat du Maranhão au Brésil, à quatre heures d’une route tortueuse de la première ville. Pendant les cinq mois de période des pluies, la route est impraticable et laisse difficilement passer quelconque moyens de transport. A Santa Vitória il n’y a pas de médecin.

Les enfants apprennent en priorité à lire et à écrire. Le respect de l’autre, l’éveil moteur ou encore l’hygiène sont des éléments tout autant appliqués dans l’école. Notre travail est aussi de renforcer le lien social à travers la santé. Les enfants sont pris en charge en cas d’urgence et les familles sont suivies pour des conseils santé ou en ce qui concerne les différentes formes de prévention.

12.3.09

Rentrée scolaire


C’est reparti !

Après deux mois de grandes vacances, nos enfants ont enfin retrouvé le chemin de l’école !



En ce lundi 2 mars 2009, 58 enfants ont repris crayons, cahiers et une bonne dose de courage, il fallait se remettre au travail !

Cette rentrée a certainement été la plus sereine de toutes celles connues dans notre école.
Les 14 nouvelles frimousses, qui ont entre 3 et 4 ans, n’ont pas versé une seule larme de crocodile ! Cela étant dû au fait que :

- Nombreux sont les nouveaux arrivants qui ont un grand frère ou une grande soeur dans une classe supérieure.
- Notre école est véritablement devenue une îcone pour tous les enfants. Combien de maman qui me racontent que leur enfant de 2 ans ne demande déjà qu’à aller à l’école ‘Robin Hood’ !!

Cette rentrée scolaire, ainsi que la traditionelle réunion avec les parents, se sont donc déroulées dans un excellent état d’esprit. La motivation et l’envie de recommencer était évidente chez les grands, comme chez les petits.

Au Brésil, il existe de nombreux jours fériés, mais bien moins de vacances régulières et prolongées.
Il faudra donc attendre le mois de juillet, pour que les enfants comme notre équipe, retrouvent des vacances, qui dureront 4 semaines.

En attendant, nous allons tous bosser très dur..


Aucun commentaire: