Jusqu’à l’âge de 7 ans un enfant au Brésil est laissé à la charge de sa municipalité. Bien souvent, dans les régions les plus pauvres, les municipalités n’ont pas les moyens (ou ne se donnent malheureusement pas toujours les moyens) d’ouvrir des écoles de pré-scolarisation. Nous ne pouvons pas laisser les enfants sans savoir lire et écrire, indépendamment des conditions de vie de chacun d’entre eux...

L’Association Santa Vitória a créé une école pré-infantil dans le grand village de Santa Vitória, dans l’Etat du Maranhão au Brésil, à quatre heures d’une route tortueuse de la première ville. Pendant les cinq mois de période des pluies, la route est impraticable et laisse difficilement passer quelconque moyens de transport. A Santa Vitória il n’y a pas de médecin.

Les enfants apprennent en priorité à lire et à écrire. Le respect de l’autre, l’éveil moteur ou encore l’hygiène sont des éléments tout autant appliqués dans l’école. Notre travail est aussi de renforcer le lien social à travers la santé. Les enfants sont pris en charge en cas d’urgence et les familles sont suivies pour des conseils santé ou en ce qui concerne les différentes formes de prévention.

11.9.12

Pendant ce temps à Santa…




Une Journée Culturelle « Fruits et Légumes » afin d’apprendre aux enfants à reconnaître les fruits et les légumes et à leur donner de la valeur ! Théâtre, chansons..et vitamines au programme !

 


La fête des pères à l’Escolinha ! (12 août au Brésil)

 C’est la fête des mamans qui est toujours célébrée dans toutes les écoles du Maranhão, mais jamais celle des papas !..Sauf chez nous…




Hommages, textes créés et lus par nos instituteurs et les enfants, chansons, un petit souvenir porte-clés inventé par les enfants, un grand goûter et beaucoup d’émotions.  

 

 



Une famille à Santa…

 

 


La famille des enfants Marksuel et Maria Cristina. Des parents très attachés à leur Escolinha. A leur arrivée au village, ils ont acheté une petite maison pour 3.000 réais (1.500 euros) qu’ils payent en 25 fois ! Si l’école devait s’arrêter, Marksuel aurait bientôt l’âge d’entrer à l’école publique, mais ils ne savent pas comment ils pourraient acheter les fournitures scolaires.




Pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un champ, il reste le fleuve. Certains disparaissent parfois plusieurs nuitées pour pêcher (ceux qui possèdent un canoé). Quand la pêche est bonne, ils peuvent vendre leurs prises.

Aucune canne à pêche, ce sont eux qui fabriquent leur matériel ! Il faut en moyenne 30 jours pour faire un filet.

D’autres vont chercher du sable sur les bords du fleuve, sable utilisé dans la construction et travaux des maisons.  

 



 




 
Notre Escolinha continue de bourdonner ! Lecture, dessins, repas, ..la ruche n’est jamais au repos !

 
 

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